Lutter contre l’usurpation d’identité grâce à l’IA et la Reconnaissance faciale

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Véritable fléau, la fraude identitaire est une réalité difficile à occulter. Ce mal du siècle touche principalement les personnes physiques (75%) et 1 Français sur 3 en aurait déjà été victime,  selon Fellowes. En 2017, le réseau préfectoral de lutte contre la fraude a détecté 15 000 cas de pièces d’identité falsifiées ou usurpées.

Face aux préjudices financiers conséquents qu’elle entraîne, la fraude documentaire est une préoccupation croissante pour tous les acteurs bancaires. Pour lutter contre cette nouvelle forme de criminalité, le parcours KYC doit bien prendre en compte ce risque en plein essor et déployer les moyens nécessaires pour le contrer.  VIALINK fait toute la lumière sur le sujet.

L’état des lieux de la fraude identitaire en France et dans le monde

Avec une augmentation de 29% des fraudes entre 2019 et 2020, la France est le pays européen préféré des fraudeurs, selon le rapport de Mieux vivre votre argent. Les faux documents représentent aujourd’hui la 3ème plus grande industrie criminelle du territoire. S’il est difficile de connaître précisément les chiffres de la fraude, l’ONU estime qu’elle représente chaque année 5 600 milliards d’euros au niveau mondial.

Des nouveaux moyens de fraude identitaire

Avec du matériel toujours plus innovant, les fraudeurs peuvent facilement créer des faux documents, d’une qualité inquiétante. Il faut aussi noter que la dématérialisation des procédures augmente le risque de fraude : il est toujours plus aisé de falsifier un document scanné ou une photocopie.

Bon à savoir

Selon un rapport d’information du Sénat, un permis de conduire contrefait ou usurpé se négocierait jusqu’à 500 € et un faux passeport, autour de 2 000 €, sur le Dark Web.

 

Un impact conséquent sur les victimes

Outre le préjudice moral et les frais occasionnés pour refaire les papiers, les fraudes identitaires sont souvent le point de départ pour ouvrir des comptes bancaires, contracter des crédits au nom de la victime et/ou pour récolter des prestations sociales. Le blanchiment d’argent est aussi le grand gagnant de la fraude identitaire. Cette dernière est un tremplin pour les criminels, qui peuvent ensuite commettre d’autres infractions. Blanchiment de capitaux, financement du terrorisme : autant de risques à ne pas prendre à la légère.

Les moyens pour lutter contre la fraude identitaire

Un cadre réglementaire plus dense

Le gouvernement s’engage activement dans la lutte contre la fraude identitaire. La vérification d’identité d’une personne morale ou physique doit se faire préalablement à l’entrée en relation, et doit être faite en face à face (présentation d’un original du document d’identité en cours de validité) ou via un moyen d’identification électronique délivré dans le cadre d’un schéma français d’identification électronique notifié (eIDAS)

Si ces mesures ne sont pas applicables (comme c’est le cas pour une entrée en relation à distance), des règles strictes incombent aux acteurs bancaires lors de l’entrée en relation à distance : intégrer 2 mesures complémentaires parmi les 6 listées dans le Code monétaire et financier.

Des parcours à distance plus sécurisés

Pour répondre aux exigences réglementaires et pour limiter les risques de fraude, le parcours KYC devrait idéalement suivre un cheminement précis et rigoureux :

  1. L’établissement vérifie en premier lieu le titre d’identité par un contrôle automatique global, basé sur l’intelligence artificielle. Cette étape permet de contrôler la cohérence du document, la bande MRZ (zone de lecture optique) et la signature 2D Doc qui est disponible sur la nouvelle carte d’identité française.
  2. Il convient ensuite de vérifier les bases de données externes, pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un document perdu ou volé. Il existe en effet des systèmes de traitement automatisé des données qui recensent toutes les informations concernant les titres d’identité (type, numéro du document, valide ou non validité).
  3. La reconnaissance faciale ajoute une sécurité dans le processus de contrôle, en vérifiant que le client est bien la personne qu’il prétend être.
  4. Enfin, un contrôle croisé des différentes pièces justificatives est essentiel pour repérer les incohérences et donc, les fraudes.

Choisir la bonne solution pour limiter les risques de fraude identitaire

5% des documents d’identité présentés pour ouvrir un compte en banque sont des faux, toujours d’après Fellowes. Pour déjouer ce piège, la sécurisation de l’onboarding est un enjeu majeur. La fraude documentaire représente en effet un sérieux risque financier pour l’établissement bancaire, mais aussi une menace importante pour sa réputation. Sans parler des sanctions des régulateurs…

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VIALINK, un outil complet dans votre stratégie antifraude

L’automatisation de vos processus d’onboarding est la clé contre la fraude documentaire. L’œil humain a ses limites pour repérer les incohérences d’un dossier. Par manque de temps ou de formation, les collaborateurs peuvent passer à côté d’une menace sérieuse. En alliant la puissance de l’intelligence artificielle et du machine learning, VIALINK vous apporte une solution globale pour sécuriser l’entrée en relation d’affaires à distance.

Un onboarding client en deux temps

  1. L’algorithme IA, combiné à un accès en temps réel à des bases de données tierces, permet de contrôler tous les titres d’identité et les justificatifs des clients (justificatif de domicile, de revenus, etc) en moins de 10 secondes et alerter en cas d’incohérences ou fraudes détectées dans le dossier client
  2. La reconnaissance faciale et la détection du vivant garantissent ensuite l’identité du client.

En intégrant les dernières innovations technologiques dans votre parcours KYC, VIALINK minimise les risques et sécurise l’intégration des nouveaux clients.

Pour détecter et réduire la fraude identitaire, les établissements bancaires sont en première ligne et ils sont appelés à faire preuve de la plus grande vigilance. Grâce à des contrôles rigoureux lors de l’onboarding, ils peuvent devenir acteurs de la lutte antifraude. VIALINK apporte une solution à 360° pour un parcours KYC fluide, sécurisé et efficace. À la clé : un gain de temps et une plus grande fiabilité.

IA, Face Matching

Thomas Vatinel

Head of Marketing

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